O corpo no espaço, o espaço do corpo: considerações sobre a filosofia de Merleau-Ponty
Resumo
Cette thèse suit Maurice Merleau-Ponty dans sa recherche d’un fondement spatial et concret pour sa phénoménologie. Pour cela, nous commençons notre parcours en réfléchissant à l’importance du refus de l’auteur de se limiter à ce qu’il appelle la « vision analytique », pour laquelle il ne peut y avoir qu’un espace isotrope, où les choses – y compris le corps – sont fortuitement agencées, c’est-à-dire un espace qui n’entretien aucun rapport à ce qu’il y a dans l’espace, n’étant qu’un simple contenant. Même si, dans ses premiers écrits, l’auteur a conditionné la spatialité à une synthèse opérée par le temps, nous démontrons que l’espace en a déjà un intérêt phénoménologique. Avec les ouvrages de sa phase dite « intermédiaire », on voit apparaître un nouveau type de rapport entre le temps et l’espace dans lequel la subordination de l’un à l’autre perd de sa force. Utilisant les notions de profondeur, de schéma corporel et de mouvement, au terme du parcours, nous avons vu que l’espace, toujours présent dans les enquêtes de Merleau-Ponty, y acquiert une centralité, seulement évoquée au début de sa carrière.
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