Trabalho e gênero: trabalhadores e trabalhadoras embarcados na pesca turística no pantanal mato-grossense
Resumen
This research is part of the discussion about labour relationships and gender. We intend to study the male and female workers’ perception of the sexual division in the offshore work in fish tourism in Pantanal, Mato Grosso, to analyze how the working relationships on board operate power relationships and hierarchize the social relationships that go beyond the workspace. Our research problem is how do men and women act and justify the sexual division of labor in a space where that division gets mixed up?The research universe comprises men and women who work in different occupations at the boats - hotels, that operate in the fishing tourism sector at the Pantanal(swamp) region of Cáceres - MT. These workers are confined for five to seven days, during the fishing season, commonly between March and October. The research has its originality because it is consolidated in the largest area of the Pantanal Mato-Grossense and focuses, above all, on the sexual division of the work embarked on river hotel companies. Observations have been conducted in the workplace (city harbour and boats) and semistructured interviews and a socioeconomic questionnaire have been held. Empirical data has shown that offshore work is mostly made up of men, aged between 30 and 49 years old, who have worked in this sector for an average of 10 years. Among the vessels operating in the sector, only three boats have female workers in jobs which have been historically and socially been considered women’s jobs. The main reasons that contribute to the non-insertion and / or permanence of women in the context of offshore work are the following: the boat’s infrastructure; confinement associated with homelessness; affective relationships and gender division of labour. We have noticed that offshore work is permeated by ambiguities and contradictions that reinforce the social arrangements and bonds imbricated by violence not visible in the perception of male and female workers, naturalized by the habitus. Hierarchical and power relationships emerge from the organizational and operational configuration of work, the job functions performed, as well as the established social relationships. The workers perception reiterates the embodied naturalization of femininity and masculinity in private and public spheres, reproducing forms of symbolic domination between genders. Cette recherche s’inscrit dans la perspective de l’approche genre en contexte professionnel. Nous avons l’intention d’étudier la perception des travailleurs à propos de la division hommes et des femmes dans le travail embarqué dans le tourisme de pêche Pantanal à Mato Grosso. Dans le but d’obtenir un résultat satisfaisant nous avons analysé comment les relations de travail à bord sont opérées, des relations de pouvoir sont hiérarchisées et comment les relations sociales vont au-delà même de l’espace de travail. Le problème de la recherche est comment les hommes et les femmes agissent-ils et justifient-ils la division du travail selon le genre dans un espace où cette division se mélange? L'univers de la recherche comprend des hommes et des femmes, ils sont de différents corps professionnels et travaillent de cinq à sept jours, confinés, dans les bateaux hôteliers qui opèrent dans le secteur du tourisme de la pêche, généralement entre mars et octubre, saison de pêche ouverte dans la région du Pantanal spécifiquement de Cáceres - MT. La recherche est originalité parce que se consolide dans la région de plus grande extension du Pantanal Mato-Grossense et aborde, avant tout, la division de genre dans le travail embarquê dans les développements hôteliers fluviaux. Au cours de notre recherche, nous avons effectué des observations sur le lieu de travail (ville portuaire et bateaux), des entretiens semi-structurés et appliqué un questionnaire basé sur l’aspect socio-économique. Les données empiriques ont montré que le travail d’embarquement est principalement composé d’hommes âgés de 30 à 49 ans, qui travaillent dans le secteur pendant 10 ans en moyenne. Parmi les bateaux opérant dans le secteur, seulement trois comptent des travailleuses, dont les occupations sont exercées socialement et historiquement par des femmes. Les principales raisons qui contribuent à la noninsertion et / ou à la permanence des femmes dans le contexte du travail d’embarquement sont les suivantes: l’infrastructure du bateau; séquestration associée à l’itinérance; relations affectives; et division sexuelle du travail. Nous avons observé que le travail embarqué est imprégné d’ambiguïtés et de contradictions. Celles-ci renforcent les arrangements et les liens sociaux imbriqués par une violence invisible dans la perception des travailleurs masculins et féminins, naturalisés par l’habitude. Les relations hiérarchiques et de pouvoir émergent de la configuration organisationnelle et opérationnelle du travail, dans les fonctions exercées, ainsi que dans les relations sociales établies. La perception des travailleurs réitère la naturalisation incorporée de la féminité et de la masculinité dans les sphères privée et publique, reproduisant des formes de domination symbolique entre les sexes.
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