Estrutura social, poder e linguagem: um estudo crítico dos CEOs das big techs

Abstract

This doctoral thesis analyzes the intricate relationship between social structure, power, and language of the CEOs of the five largest information technology companies in the West, collectively known as the "Big Five." The research explores the social, material, and linguistic aspects that condition the actions of these agents, while also investigating the diversity of subgroups within such technological elite. The central theoretical premise is that language not only reflects external material reality but also actively helps to construct and transform it through a politically structuring narrative dynamic. The thesis contributes to the field of critical organizational studies, filling the existing gap at the interface of management and other disciplines as computer science and social sciences. It does this through three interdisciplinary and multiparadigmatic articles that use mixed methods and multilevel analyses.

The first article is a computational experiment that harmonizes opposing epistemological perspectives in textual analysis, namely: text generation methods with positivist engagement and hermeneutic methods of text analysis with interpretivist engagement. The article proposes a dialogic approach capable of expanding the possibility of creative interactions between researchers and generative linguistic models. With a training corpus of heroic canons of literature, text was stochastically generated and analyzed through the lenses of archetypal theory and literary criticism. The experiment not only indicates the reproduction to some extent of archetypes present in the original literary texts but also suggests a generalist path for theorization and ideation processes in the humanities and social sciences.

The second article, through Pierre Bourdieu's reflexive sociology, offers a critical analysis of the trajectories, relations, and capitals of Big Tech CEOs. In it, we analyze the objective relational structure of the CEOs through multiple correspondence analysis (MCA) and the dynamics of position-taking in the field through the more subjective controversies of their public speeches, which are approximated by semantic networks and prosopography. The study highlights the distinction of the subgroups of Big Tech CEOs, revealing a highly heterogeneous corporate elite with varied ideological inclinations. It also exposes the complex power dynamics existing between members of this technological elite and the State.

The third article investigates the narrative power of Big Tech CEOs on Twitter, mobilizing diverse linguistic perspectives from the currents of natural language processing (NLP), discourse analysis, and antenarratives. It thus uses more structuralist text analysis techniques, such as lexicometry and topic modeling, along with more hermeneutic and qualitative analyses such as discourse and grand narratives. The results reveal that such CEOs use Twitter to legitimize themselves in a space where their economic power is limited. They use a discursive strategy of a neutral-positive tone and accessible vocabulary to increase their popularity. Furthermore, the more powerful CEOs tend to address broad socio-political issues, while the less powerful focus on more technical and innovation aspects of their own company.

We believe that the three articles, taken together, outline a novel approach to problematizing and understanding the relationship between social structure, language, and power. Additionally, the unusual combination of methods employed throughout the thesis may assist future researchers in carefully integrating disciplines that are somewhat hermetic today but whose interface has much to contribute to the analysis of different organizations and social groups.

Cette thèse de doctorat analyse la relation complexe entre la structure sociale, le pouvoir et le langage des PDG des cinq plus grandes entreprises de technologie de l'information de l'Ouest, collectivement connues sous le nom de "Big Five". La recherche explore les aspects sociaux, matériels et linguistiques qui conditionnent les actions de ces agents, tout en examinant la diversité des sous-groupes au sein de cette élite technologique. La prémisse théorique centrale est que le langage ne reflète pas seulement la réalité matérielle externe, mais contribue également activement à la construire et à la transformer à travers une dynamique narrative politiquement structurante. La thèse contribue au domaine des études organisationnelles critiques en comblant le fossé existant à l'interface de la gestion et d'autres disciplines telles que l'informatique et les sciences sociales. Elle le fait à travers trois articles interdisciplinaires et multiparadigmatiques qui utilisent des méthodes mixtes et des analyses multiniveaux.

Le premier article est une expérience computationnelle qui harmonise des perspectives épistémologiques opposées dans l'analyse textuelle, à savoir : les méthodes de génération de texte avec un engagement positiviste et les méthodes herméneutiques d'analyse de texte avec un engagement interprétatif. L'article propose une approche dialogique capable d'élargir la possibilité d'interactions créatives entre les chercheurs et les modèles linguistiques génératifs. Avec un corpus d'entraînement des canons héroïques de la littérature, le texte a été généré de manière stochastique et analysé à travers les lentilles de la théorie archétypale et de la critique littéraire. L'expérience indique non seulement la reproduction dans une certaine mesure des archétypes présents dans les textes littéraires originaux, mais suggère également une voie généraliste pour les processus de théorisation et d'idéation dans les sciences humaines et sociales.

Le deuxième article, à travers la sociologie réflexive de Pierre Bourdieu, propose une analyse critique des trajectoires, des relations et des capitaux des PDG des Big Tech. Nous y analysons la structure relationnelle objective des PDG à travers l'analyse des correspondances multiples (ACM) et les dynamiques de positionnement sur le terrain à travers les controverses plus subjectives de leurs discours publics, qui sont approchées par des réseaux sémantiques et la prosopographie. L'étude met en évidence la distinction des sous-groupes de PDG des Big Tech, révélant une élite corporative très hétérogène avec des inclinations idéologiques variées. Elle expose également les dynamiques de pouvoir complexes existant entre les membres de cette élite technologique et l'État.

Le troisième article examine le pouvoir narratif des PDG des Big Tech sur Twitter, mobilisant diverses perspectives linguistiques issues des courants de traitement automatique du langage naturel (TALN), de l'analyse du discours et des anténarratifs. Il utilise ainsi des techniques d'analyse textuelle plus structuralistes, telles que la lexicométrie et la modélisation de sujets, ainsi que des analyses plus herméneutiques et qualitatives telles que le discours et les grands récits. Les résultats révèlent que ces PDG utilisent Twitter pour se légitimer dans un espace où leur pouvoir économique est limité. Ils utilisent une stratégie discursive d'un ton neutre-positif et d'un vocabulaire accessible pour accroître leur popularité. De plus, les PDG les plus puissants ont tendance à aborder de larges questions socio-politiques, tandis que les moins puissants se concentrent sur des aspects plus techniques et innovants de leur propre entreprise. Nous pensons que les trois articles, pris ensemble, esquissent une approche novatrice pour problématiser et comprendre la relation entre la structure sociale, le langage et le pouvoir. De plus, la combinaison inhabituelle de méthodes utilisées tout au long de la thèse peut aider les futurs chercheurs à intégrer soigneusement des disciplines quelque peu hermétiques aujourd'hui, mais dont l'interface a beaucoup à apporter à l'analyse des différentes organisations et groupes sociaux.

Esta tesis doctoral analiza la intrincada relación entre la estructura social, el poder y el lenguaje de los CEOs de las cinco mayores empresas de tecnología de la información en Occidente, conocidas colectivamente como las "Big Five". La investigación explora los aspectos sociales, materiales y lingüísticos que condicionan las acciones de estos agentes, al mismo tiempo que investiga la diversidad de subgrupos dentro de esta élite tecnológica. La premisa teórica central es que el lenguaje no solo refleja la realidad material externa, sino que también ayuda activamente a construirla y transformarla a través de una dinámica narrativa políticamente estructurante. La tesis contribuye al campo de los estudios organizacionales críticos, llenando el vacío existente en la interfaz de la gestión y otras disciplinas como la informática y las ciencias sociales. Lo hace a través de tres artículos interdisciplinarios y multiparadigmáticos que utilizan métodos mixtos y análisis multinivel.

El primer artículo es un experimento computacional que armoniza perspectivas epistemológicas opuestas en el análisis textual, a saber: métodos de generación de texto con compromiso positivista y métodos hermenéuticos de análisis de texto con compromiso interpretativo. El artículo propone un enfoque dialógico capaz de ampliar la posibilidad de interacciones creativas entre investigadores y modelos lingüísticos generativos. Con un corpus de entrenamiento de cánones heroicos de literatura, el texto se generó de manera estocástica y se analizó a través de las lentes de la teoría arquetípica y la crítica literaria. El experimento no solo indica la reproducción en cierta medida de arquetipos presentes en los textos literarios originales, sino que también sugiere un camino generalista para los procesos de teorización e ideación en humanidades y ciencias sociales.

El segundo artículo, a través de la sociología reflexiva de Pierre Bourdieu, ofrece un análisis crítico de las trayectorias, relaciones y capitales de los CEOs de Big Tech. En él, analizamos la estructura relacional objetiva de los CEOs a través del análisis de correspondencias múltiples (ACM) y las dinámicas de toma de posición en el campo a través de las controversias más subjetivas de sus discursos públicos, que se aproximan mediante redes semánticas y prosopografía. El estudio destaca la distinción de los subgrupos de CEOs de Big Tech, revelando una élite corporativa altamente heterogénea con inclinaciones ideológicas variadas. También expone las complejas dinámicas de poder existentes entre los miembros de esta élite tecnológica y el Estado.

El tercer artículo investiga el poder narrativo de los CEOs de Big Tech en Twitter, movilizando diversas perspectivas lingüísticas de corrientes de procesamiento de lenguaje natural (PLN), análisis del discurso y antenarrativas. Utiliza así técnicas de análisis de texto más estructuralistas, como la lexicometría y la modelización de temas, junto con análisis más hermenéuticos y cualitativos como el discurso y las grandes narrativas. Los resultados revelan que dichos CEOs utilizan Twitter para legitimarse en un espacio donde su poder económico está limitado. Utilizan una estrategia discursiva de tono neutro-positivo y vocabulario accesible para aumentar su popularidad. Además, los CEOs más poderosos tienden a abordar amplias cuestiones socio-políticas, mientras que los menos poderosos se centran en aspectos más técnicos e innovadores de su propia empresa. Creemos que los tres artículos, juntos, esbozan un enfoque novedoso para problematizar y comprender la relación entre la estructura social, el lenguaje y el poder. Además, la combinación poco común de métodos empleados a lo largo de la tesis puede ayudar a los futuros investigadores a integrar cuidadosamente disciplinas que hoy en día son algo herméticas, pero cuya interfaz tiene mucho que aportar al análisis de diferentes organizaciones y grupos sociales.