A leitura da literatura escolarizada nos exames do baccalauréat e do ENEM
Abstract
Cette recherche a été partiellement financée par Capes, via une bourse de stage
doctoral à l’étranger (doutorado Sanduíche/PDSE – Programa de Doutorado Sanduíche
no Exterior), qui a eu lieu en France dans l’année scolaire de 2015/2016. Notre thèse
s’appuie sur la théorie du Cercle de Bakhtine pour investiguer la lecture surtout de la
littérature scolarisée dans le contexte des évaluations nationales brésilienne, l’Enem et
française, le baccalauréat. La base méthodologique utilisée correspond au cortège des
deux évaluations. En nous mettant à l’écoute des voix qui donnent du contexte et de la
substance pour les signes idéologiques ici investigués, nous nous sommes mis en relation
avec plusieurs aspects historiques et sociaux qui entourent les mots clé de la recherche :
lecture, Enem et baccalauréat. A propos desquels nous avons organisé notre parcours
d’investigation exposé dans le travail. Nous conduisons des réflexions, à partir de la
conception bakhtinienne, des principales caractéristiques du signe idéologique en
déterminant comme des signes la lecture et les examens étudiés dans la thèse. Le travail
part d’une analyse marxiste qui met en scène les luttes de classes dans les signes
idéologiques. Pour cette raison, nous présentons des études historiques et sociologiques
sur les examens. En outre, nous soutenons la notion d’héritage du signe. En tenant
compte que les signes analysés reçoivent une charge de sens d’autres signes qui les
précèdent, lecture, Enem et baccalauréat transmettent aussi des valeurs qui ont été
étudiés lors des investigations étymologiques et historiques. En considérant les examens
et la lecture dans cette perspective, nous nous mettons à comprendre la façon dont les
pratiques sociales s’organisent à partir de ces axes en nous appuyant sur la linguistique
énonciative et des genres du discours. Nous confirmons qu’il s’agit de deux examens,
c’est-à-dire, d’un seul genre, mais qui se manifestent différemment entre eux. Ces
différences ont été expliqués à partir de la proposition de la lecture en tant qu’un acte
énonciatif et directement en relation avec le contexte d’où ils émergent. Dans ce cadre,
nous avons fait une analyse qui cherche à comprendre la prise en charge de la littérature
en tant qu’objet de lecture dans ces examens. De cette manière, nous avons précisé en
chiffres et graphiques les profils d’utilisation de la littérature dans les questions des
examens. A l’aide de nos résultats, nous pouvons contribuer aux discussions qui
s’intéressent aux mêmes objets que le nôtre, mais dans une perspective en dialogue avec
la philosophie du langage. Nous pouvons aussi conclure que la valeur de la lecture en
tant que pratique sociale est ample et assez forte pour déterminer la place du sujet dans
l’histoire, pour être utilisé comme stratégie de contrôle de classes et pour déterminer ceux
qui ont ou qui n’ont pas le droit d’achever les études en niveau secondaire et continuer
des études en niveau supérieur.