A voz que canta na voz que fala: poética e política na trajetória de Gilberto Gil
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Data
2013-07-05Autor
Carvalho, Pedro Henrique Varoni de
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Mostrar registro completoResumo
Dans ce travail de thèse on analyse la cartographie d'un sujet du discours, il est Gilberto Gil. Cette analyse prend dès leur inscription dans un événement discursif, le tropicalisme, dans la fin des années 1960, jusqu'au début de leur gestion comme Ministre de la Culture pendant le gouvernement du président Lula, entre les années 2003 et 2008. Il nous est donc intéressant de vérifier le mouvement entre deux lieux énonciatifs, qui sont occupés par le compositeur populaire et par le Ministre. Dans ce trajet, on veut réfléchir sur le fonctionnement d'archive de « brésilité » à partir des relations entre l'art et la politique dès le contexte d'émergence de la dictature militaire en 1964 jusqu'à l'arrivée de l'ex-métallurgique Luiz Inácio Lula da Silva au pouvoir. Notre travail est basé surtout sur l'Analyse du Discours française qui nous donne les concepts les plus importants pour notre analyse : énoncé, formation discursive, archive, interdiscours et intradiscours. Ce sont des outils qui nous permettent de vérifier les relations savoir-pouvoir dans l'activité de la chanson populaire bien que de vérifier comment ces relations-là contribuent pour la production de subjectivités dans la société brésilienne. Le corpus de notre recherche est composé par des chansons et des prononcés du Ministre, les deux vus comme des manifestations syncrétiques. On propose, encore, la proximité des oeuvres de chercheurs qui font leurs recherches dans une perspective historique de la chanson brésilienne, par exemple Luis Tatit et José Miguel Wisnik. À partir de la compréhension du phénomène de la chanson populaire comme un « réseau de messages », on veut penser, d'un point de vue discursif, la relation entre la 'voix qui parle' et la 'voix qui chante'. Ainsi, on cherche de rendre problématique le chemin qui conduit l'artiste vers le Ministère comme un procès inverse. La 'voix qui chante' conduit à la 'voix qui parle' dans la politique et fournit, encore, un ballaste tropicaliste-anthropophagique au gouvernement Lula, surtout à ce qui se réfère à la recherche d'un nouveau lieu institutionnel du Brésil dans une société globalisé. La trajectoire de Gilberto Gil exemplifie, donc, la façon comme la chanson populaire est devenu une des plus grandes productions discursives dans l'antérieur de l'archive de « brésilité ».